Cienfuegos
Cienfuegos
150.000 habitants
2009
2 avril
2 avril 2009
2 avril 2009
Une station des taxis chevaux. Elles se tiennent à l'écart des grandes avenues du centre ville.
En cherchant une boulangerie un dimanche matin, on est attiré par un rassemblement sur une place. Des chanteurs amateurs, chacun leur tour, viennent improviser des paroles sur des schémas rythmiques et harmoniques très simples. Sans doute un concours de "prégon" Vu les rires et les applaudissements nourris, les femmes n'ont pas l'air d'être intéressées ...!!
Sur le chemin de la casa : une des maisons coloniales
Le jardin de notre casa : "Angel e Isabel" à la Pointe Gorda à 4 km du centre ville, on prend les navettes de taxi-cheval (1cuc! pour nous, les cubains paient quelques pesos ! ) Normal. (en 2009 , 1 euro = 25 pesos)
3 avril 2009
Vers la Pointe Gorda
4 avril 2009 Paseo del Prado. Vers la baignade de la Pointe Gorda.
La Pointe Gorda s'enfonce dans la mer des Caraïbes : le rendez vous des amoureux.
Retour au nord vers le centre ville en suivant le Malecon. Quelques nordistes
El Ranchon. En longeant le Malecon, au loin, le regaeton et ses boum-boums nous interpellent... C'est dimanche et des jeunes se retrouvent pour se baigner, pour danser, et pour rigoler... Ils viennent comme ils peuvent à deux sur un vélo, à trois sur une moto, ou en taxi-charette. Nous sommes restés une bonne heure en fin d'après-midi à les observer. Ce qui nous a le plus surpris, c'est cette camaraderie qui gère les rapports entre filles et garçons. Nous n'avons senti aucune violence. L'égalité des sexes,étant vécue dès leur plus jeune âge à l'école est, sans doute, l'un des éléments fondateurs de la société cubaine. Les machos sont vite remis à leur place par les filles! Leurs grand-mères n'ont elles pas grandemant participé à la révolution ? Dans chaque petite ville, des locaux associatifs de "femmes combatantes" témoignent...
Nous étions les deux seuls touristes.
Tout semble si simple ! pas de portable en 2009, ça commencera à changer en 2016 ...
A Cienfuégos, le seul orchestre que nous avons rencontré jouait, ce dimanche, pour une poignée de clients ?? Durant 4 jours passés dans cette ville, nous n'avons vu aucun groupe jouer dans les rues. Autour de la Place Marti ,au centre ville, une Maison de la Culture affichait dans sa salle de concert un programme musical payant le soir après 22h. Sans doute une décision du préfet du coin!
Beny Moré, de Cienfuegos, le grand chanteur de rumba, de cha cha chas des années 50 est encore là, dans une ville bien tranquille à l'opposée de Santiago où des quantités de groupos de "son" réhabilitent tous les jours les succès d'un autre grand chanteur de Santiago : Matamoros avec qui avait joué autrefois Compay Secundo! Voir la statue de Matamoros à Santiago dans le reportage 2016
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