Baracoa

Logo 50 modifie 2

Baracoa

Voyage 2014

(1 vidéo)

4.000 habitants  

15 février

Rocher mer et paillotteArrêt pipi du bus (Santiago Baracoa.)


15 février

El mirador

On resta 3 jours Au 1° étage de la Casa "El mirador" (grande chambre avec 3 grands lits!) au sein d'une famille ou Lliana et la"chica" nous préparaient d'excellents plats de poissons. La rue piétonne est à 100m. Merci Routard !


 16  février 5 baie de baracoa 1Une plage à l'ombre pour jouer du trombone... au fond : le Yunque (escaladé par Paulette 2 ans plus tard, avec descente sur les fesses!)


16 février

 

La cathedrale jaune

Baracoa est une petite bourgade de près 40.000 h à l'extrème sud-est de Cuba, c'est aussi la 1ière ville fondée en 1511 par les espagnols au pied d'une petite montagne couverte de jungle. On y ressent une douceur de vivre. Tous les contacts avec les habitants, les musicos et les québecois (nombreux) sont spontanés et se passent dans une rue piétonne, longue d'à peine 1km et parallèle au bord de mer : le malecon est à 200 m ! Les rendez-vous sont inutiles, on se retrouve sur les terrasses ou devant les 5 ou 6 lieux où se produisent, tous les jours, les groupes. Toutes les activités culturelles sont situées dans un carré de 300 m de côté, autour de la cathédrale, ci-dessus.


16  février

La chanteurse aveugle et son groupe Les maisons coloniales (du 18 et 19ième siècle ) sont toutes ouvertes sur la rue piétonne.


16  février

Trombone taxi Là, le "vélotaxi" vient de s'arrêter pour écouter son copain  jouer du trombone!...


18 février

Les jeunes et le militaireEn 2009 on avait déjà fait un voyage dans la partie ouest de Cuba : La Havane, Trinidad, Vinales et Cienfuégo.  A Santiago et à Baracoa, ce qui saute aux yeux c'est ce parfait mélange de métissage. Entre les peaux noires et blanches, toutes les teintes cuivrées y sont représentées. On observe aussi des traces indiennes (les taïnos), asiatiques (chinois venus pour construire le chemin de fer du sucre). Plus récemment sont venus s'ajouter quelques tignasses blondes avec des yeux bleus ou verts : cadeaux laissés par les coopérants russes. La composition des musiciens des bandas, de Santiago, de Bayamo et de la Havane, illustre bien cette richesse.  Ni le racisme, ni son corolaire et poison, la violence n'existe à Cuba. De plus, ils ont tous un boulot et sont tous payés à peu près au même tarif , cela évite sans doute bien des jalousies de classes... De plus, les écoles primaires, secondaires, supérieures, artistiques, les soins de santé, d'hôpitaux et même de logement sont complètement gratuits ! tous ne sont pas rénovés, c'est long ... On voir encore des camions avec banquettes en bois les "guagua", petit à petit remplacés par des gros bus chinois conditionnés. Pendant notre séjour à la Havane où des centaines d'ouvriers refont les canalisations  d'égouts de nombreuses rues. J'ai pu observer leur façon de travailler. On découvre partout des gens qui travaillent à leur rythme, sans trop se fatiguer. J'en reparlerai à la Havane.


19 février

Passage avec les boeufs

A 20 km : la jungle épaisse parcourue sous la pluie va nous rappeler celle du Costa Rica. (Sans les animaux sauvages qui venaient nous voir...).


21 février

Lecon de trombone La leçon de trombone . Ce tromboniste m'a entendu faire un boeuf dans un autre groupe. Le lendemain, dans la rue, il me propose de le suivre dans la salle où il répète tous les jours. Il essaye mon trombone à pistons. Je ne reconnais pas sa sonorité !, il lui donne la même puissance que celle de son trombone ! Il me montre des "tu gu du" et me les fait jouer fait jouer sur des arpèges pour avoir de l'attaque... Au bout d'une heure de cours, il me demande si je peux lui envoyer des partitions de Jazz pour jouer des thèmes. (En France, j'ai essayé de lui envoyer, par l'intermédiaire de notre logeuse (Radio Baracoa) une partie du "Realbook, même compressée... Toujours sans réponse.) Aussi, dans notre voyage de février 16, j'ai amené plusieurs DVD. de "Realbook" pour la banda de Santiago et pour ce sympathique trombone. Malheureusement, il avait quitté Baracoa pour joindre une "Banda Municipal " dans une ville plus importante. Sa femme, ici présente a du lui remettre..


22 février

La nouvelle maisonOn habite désormais plus près de la mer et à 200 m de la rue piétonne Chez Yeni et Marcial Casa Brisas marinas . Tout une partie de l'étage supérieur nous est loué pour 20 CUC par jour (environ 15 euros) + petit déjeuner 3 CUC. : grand salon/cuisine, chambre, salle de bain, et sortie sur une terrasse pour étendre le linge avec bac à lessive!


22 février

Le taxi cheval Vue du balcon : les "gua gua" (véhicules de transport... ) emmènent les "banlieusards" et les enfants à l'école.


La Casa de la Trova . Chaque ville de Cuba possède une ou plusieurs "Casas de Trova", bistros ouverts sur la rue où l'on peut écouter de la musique traditionnelle "son". Les groupes sont composés de l'ancêtre cubain du piano : le tess à 3 cordes doubles, d'une guitare, d'une contrebasse à cordes et d'un percussionniste qui joue la clave, les bongos, ou la cloche dans un ordre rythmique traditionnel du "son" .Tous sont chanteurs et forment les "coros" L'un d'entre eux improvise les "prégons". Le groupe est quelquefois renforcé par un trompettiste qui intervient à intervalle régulier dans les parties "mambo" pour reposer les chanteurs.


22 février

La trova 2

Dans cette autre boîte, mon premier bœuf au trombone à Baracoa, a été un fiasco !. Sur un "son" à 2 accords, je n'arrivais pas à lui trouver sa tonalité. (La plupart du temps, les "sons" se jouent en Sol ou en Ré majeur ou mineur, tonalités  faciles à jouer pour les instruments à cordes.) J'arrive tant bien que mal à faire un chorus sur la partie "mambo"... Le morceau terminé, je m'approche du bassiste afin de tirer sur sa corde sol. Je  vérifie avec mon trombone... Sa corde Sol produisait un Ré !! Autrement dit tous les instruments étaient accordés, approximativement, une quarte en dessous !  je venais donc d'improviser sur une partie mambo en Ré majeur avec son accord de dominante La7 !! J'ai pensé que le bassiste avait dû casser sa corde sol (Les cordes et instruments sont difficiles à trouver à Cuba). C'est selon les arrivages m'a-t-on dit dans la plus grande boutique de musique de La Havane ). Je me suis juré de ne faire des bœufs qu'avec des groupes qui utilise un cuivre (en sib ou en mib), les musiciens me comprendront !

Heureusement, le ciel est venu à mon secours ! Comme tous ces endroits musicaux sont ouverts sur la rue, une vingtaine de spectateurs sous l'effet d'une grosse averse se sont engouffré, ce qui m'a donner l'occasion de m'échapper : je n'avais plus de place !!


22 février

Les gamines dans la rue

Toujours cette propreté qui jure avec celle de tous les autres pays latinos.


18 février

L ecole ouverte sur la rue 1

Partout à Cuba, il est courant de voir des salles d'écoles donnant directement sur la rue. La non-violence, ça simplifie la vie ! 

Le 22 février. On quitte Baracoa cet après midi, notre vélotaxi que l'on croise tous les jours nous le rappelle, c'est lui qui nous a amenés chez Lliana  avec nos valises pour 3 CUC. Pour lui, c'est une affaire ! Il sera là, tout à l'heure pour nous ramener  au départ des bus  situé à 1 km. En attendant, on retourne au centre ville, saluer les copains canadiens. L'une d'entre elles se souvient des soirées mémorables passées au St Vincent dans le Vieux Montréal en 1969 (lire les pages Duo Francine et Philou). Et puis  saluer  monsieur Georges Wazir, qui vit au Québec, d'origine syrienne : un puits de culture, de connaissances qui nous a fait un cours  passionnant sur le Moyen-Orient... Egalement un couple de canadiens qui vient chaque hiver, depuis plusieurs années dans la même "casa particular". Lui, est originaire de Pau et a travaillé dans le monde entier comme géologue c'est J. Jacques Meillon. Il faut savoir que les québecois ont un visa de 3 mois renouvelables. L'ancien  ministre " Pierre Eliott Trudeau" avait reçu une éducation chez les Jésuites en compagnie de Fidel Castro ! Et comme P.E. Trudeau n'aimait pas les américains, Fidel offrit ce privilège aux Québecois!

22 février : c'est la date anniversaire de la fondation de Baracoa en 1511. De jeunes ados en uniformes de collège occupent la rue très large à cet endroit. Son  sifflet entre les dents, une gamine de 11/12 ans commande un carré d'une centaine de jeunes ados. Je les vois exécuter à la perfection des exercices de motricité  binaires et ternaires  sous forme de frappes de pieds, de mains et d'onomatopées précises ! Puis, comme je l'enseigne dans ma pédagogie, les petits chefs changent avec d'autres exercices. Un autre carré d'élèves, stationnés plus loin, avance au pas en tapant des pieds, les foulards sont différents. Je suis complètement impressionné. Un autre petit chef au sifflet se dégage du nouveau  groupe, il lance des rythmes ternaires de plus en plus compliqués. Devant ces démonstrations ahurissantes de précision,  j'ai cherché des profs en vain, pour en savoir plus ... mais un discours se préparait... ce n'était pas le moment...

Quinze jours plus tard, je n'en suis toujours  pas revenu ! , c'est de l'apprentissage "Ecole qui swingue" pur jus  avec une différence de taille : à l'EQS  en première et seconde année, je n'ai toujours eu que des  groupes de 6 gamins de 7 et 8 ans. Obtenir une telle précision de ces frappes rythmiques  avec une centaine de jeunes ados ... c'est tout simplement impossible en France. Le lendemain à Contramaestre, j'en ai parlé au célèbre trompettiste Cubain Tito Puentes, à sa connaissance, c'est une initiative personnelle d'un prof de musique... il n'a jamais entendu parler de cet enseignement à Cuba. Il faut préciser que Tito, que nous allions écouter salle wagram dans l'orchestre de Benny Bennet était déjà à Paris lorsque Castro chassa les américains de Cuba !

Si des voyageurs ont filmé  quelques  séquences de cette expérience contactez moi


Le maleconLe Malecon de Baracoa



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ajouter un commentaire